envers et contre tous

Publié le 9 Juin 2015

Contre le courant je nageais. Dans la foule je criais. Dans mon sommeil je courais. Dans la profondeur de la nuit, la noirceur de mes songes, au-delà de mon coeur et devant le besoin j'avançais. L'énergie substantielle m'égayait sans jamais me refroidir. Un feu brûlait en moi. Sans l'agonie des cendres on ne peut contempler la danse des flammes. Nul ne peut aller contre nature. J'étais. Tout ce que je pouvais. À l'image de mon âme, je détruisais. Les yeux vifs, sans résistance. Ne parle pas. Ne m'approche pas. Déteins toi. L'amour n'est pas une solution, l'amour ne sera pas une guérison. Arrêtez de croire, la foi ne sert à rien, ne mène à rien. La médecine la plus douce tuera avec le plus grand mal. Qu'est-ce que le genre humain pour s'infliger des souffrances et y éprouver plaisir. Vous n'irez pas mieux demain. Joins toi plutôt au mouvement et arrête la souffrance en démolissant. Il n'existe pas de plus grande paix que celle de l'abandon. Écoutez votre feu : foncez. Ici l'ardeur est grise, le ciel blanc. Le rouge ne tache pas et les larmes ne mouillent pas. Rien n'est rien. On veut tout. Tu naquis dans le feu, tu mourras dans le feu. Tu es le feu.

Rédigé par elle

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